
SOPICO
SAMEDI 30 JUILLET
(horaire à confirmer)
S’il a appris tout seul l’art des mélodies qui soignent les plaies, Sopico a grandi au coeur d’une famille mélomane, elle aussi autodidacte, avec un père et des oncles toujours partants pour dégainer micros et guitares afin de colorier la vie le temps d’une chanson.
Enfant, il grandit en découvrant autant Brel, Brassens que la musique kabyle. Il passe ensuite son Bac, poursuit des études en cinéma. Une autre de ses passions, lui qui a longtemps aussi pratiqué divers arts martiaux ainsi que la boxe anglaise. C’est grâce à ça qu’il a appris le goût de l’effort, du dépassement de soi. Et il écoute de tout. Rap, rock, folk, électro. Il appartient à cette génération qui a dépassé les frontières, les chapelles. Qui peut tout se permettre tant qu’elle a du talent et qu’elle carbure d’abord à l’authenticité.
Sans filet ni entrave. Il progresse, il apprend. La musique, d’abord un hobby entre potes, devient autre chose. Elle s’immisce, elle s’impose, sans forcer, presque naturellement.
Il a ça en lui. Il le sentait.
Il le sait désormais, au plus profond de lui.
Un accident de scooter l’immobilise quelques temps. Plutôt que de se morfondre, -ce n’est pas le genre de la maison-, il en profiter pour encore s’améliorer. Il écrit, il compose, toujours plus. Des amis le poussent à y croire. A accélérer le mouvement. Il y est.
La petite flamme ne s’éteindra plus.
